Jardin de Maxime et Frédérique

Pour cette cour avant, Maxime et Frédérique souhaitaient diversifier et rendre plus attrayant leur paysage quotidien qui n’était présentement qu’une surface gazonnée. Par contre, la présence de l’érable argenté s’avérait un défi de taille. Ce grand arbre mature est très gourmand et absorbe la majeure partie de l’eau grâce à son système racinaire occupant 90 % des 150 premiers millimètres du sol. L’implantation de jeunes végétaux dans de telles conditions est très difficile. Notre stratégie a alors été d’ajouter du sol et du composte par-dessus la pelouse existante. Cette stratégie horticole ne perturbe pas les racines de l’érable — qui a évolué pendant des millénaires à réagir vigoureusement suite à une perturbation — mais permet de créer un substrat viable pour de nouveaux végétaux.

Par contre, pour ajouter du sol par-dessus le niveau existant, il faut réfléchir à un dispositif de bordure afin de retenir cette nouvelle matière. Afin de minimiser les coûts et l’impact écologique de projet, nous avons opté pour une bordure créée avec des dalles d’ardoises provenant de Val-des-Sources, plutôt qu’un muret de béton par exemple. Ces dalles ont été déposées dans un simple massif de mortier, limitant encore une fois la perturbation du sol et des racines en place.

Le reste du gazon a ensuite été couvert d’un simple carton, puis 100 cm de compost a été rajouté par-dessus. Cette profondeur est suffisante pour des petites vivaces plantées bien densément. Sous ce carton, le gazon se décompose en nourrissant les microorganismes du sol puis fertilise les nouvelles plantations par la suite.

La sélection végétale a été faite en choisissant des espèces adaptées aux conditions de sècheresse et d’ombre qui caractérise se situe.

Vous avez peut-être déjà vu ce jardin à la télé puisqu’il a été mis en valeur dans l’un des épisodes de l’émission de l’Avenir qui nous appartient, diffusée à Télé-Québec.